Comment aider son enfant avant et après un vaccin ?
Les bénéfices de la vaccination ne sont plus à prouver et 11 sont obligatoires chez l’enfant : 11 injections qui peuvent être redoutées… Un pédiatre nous explique comment l’homéopathie peut aider, en apaisant l’anxiété avant et en soulageant la douleur de la piqûre après.
En quoi l’homéopathie est utile pour une vaccination en douceur ?
Les vaccins permettent de protéger petits et grands contre certaines maladies. Mais ils peuvent également stresser les enfants, peu amateurs de piqûres. Le Dr Popowski, pédiatre, explique en quoi l’homéopathie est utile pour une vaccination en douceur, notamment avant, pour aider l’enfant à être moins stressé et après pour réduire la douleur et l’éventuel hématome de la piqûre.
Quels sont les bénéfices des vaccins ?
« Le vaccin permet de protéger une personne contre le développement de maladies infectieuses avant que celle-ci n’en soit atteinte. De ce fait, l’immunisation peut faire reculer, voire éradiquer un certain nombre de maladies comme la variole, c’est donc un principe préventif très important en matière de santé publique. Depuis le 1er janvier 2018, 11 vaccins sont obligatoires chez l’enfant, et ce, jusqu’au premier rappel qui se fait à l’âge de 2 ans : diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, rougeole, oreillons, rubéole, Haemophilus influenzæ de type B, hépatite B, pneumocoque et méningocoque de type C. Il est important de rappeler qu’il n’existe pas de vaccin homéopathique. Le vaccin génère la fabrication d’anticorps pour que le corps se défende contre le microbe potentiel. Or, les médicaments homéopathiques ne sécrètent pas d’anticorps. Ce qui signifie que même si certains sont fabriqués à partir de souches de vaccin, ce ne sont pas des vaccins. Les médicaments homéopathiques fabriqués à partir de vaccins ne peuvent donc pas remplacer les vaccins obligatoires »
Comment l’homéopathie peut-elle accompagner la vaccination ?
L’homéopathie ne remplace pas l’immunisation, mais elle a vocation à aider l’enfant. En effet, elle peut calmer son stress en amont et en aval, elle soulagera les douleurs éventuelles et les effets secondaires ressentis. Durant mes 35 ans de carrière en tant que pédiatre libéral, j’ai régulièrement prescrit des médicaments homéopathiques pour accompagner la vaccination. Au-delà de l’efficacité que j’ai constatée, ces médicaments possèdent d’autres avantages : ils permettent d’individualiser la prise en charge, sans risque de toxicité ni d’effets indésirables connus. Les médicaments sont faciles à donner à un enfant : on peut faire fondre les granules dans un peu d’eau. Ils peuvent aussi être pris en complément d’un traitement médical classique sans risque d’interaction.
Que peut-on donner à un enfant stressé par le vaccin ?
« Pour soulager l’anxiété du patient, le médecin homéopathe peut prescrire une dose homéopathique trois jours avant et le jour de l’injection. Comme toujours en homéopathie, le médicament différera en fonction des symptômes manifestés par le patient : l’enfant qui transpire, qui souffre de maladies répétitives et qui craint les piqûres, ou l’enfant qui redoute la nuit, celui qui a peur du vaccin ou encore celui qui est craintif de nature. Également, si les parents le souhaitent, le médecin peut prescrire un patch anesthésiant à appliquer une heure avant l’injection. »
Que peut faire l’homéopathie pour soulager la douleur après la vaccination ?
Là encore, l’homéopathie est très utile. Elle peut permettre de soulager la douleur de la piqûre. La prise du médicament homéopathique se fait juste après le vaccin, puis trois à quatre fois par jour pendant une durée de 24 à 48 heures selon les symptômes. L’homéopathie est aussi recommandée si un bleu apparaît. Le médicament se prend trois à quatre fois par jour jusqu’à disparition de l’ecchymose. On peut également s’appuyer sur l’homéopathie si l’enfant a de la fièvre. Si celle-ci dure plus de 48 heures après un vaccin, il faut re-consulter le médecin.
Comment agir si des effets secondaires surviennent quelques jours après la vaccination ?
Le médecin ayant injecté un microbe inoffensif dans le corps de l’enfant, on peut craindre qu’une réaction, même bénigne, puisse se produire. Environ dix jours après l’injection, je conseille une dose du médicament homéopathique fabriqué à partir de la souche vaccinale pour limiter les petites complications. J’ai constaté que cette dose diminue la fréquence des incidents comme les inflammations locales.