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La Bryone blanche

Cousine toxique de la courge et du melon.

La bryone blanche ne s’appelle pas ainsi à cause de la couleur de ses fleurs, mais parce qu’elle produit une sorte de latex blanc. Quant à son surnom de “navet du Diable”, elle le doit à sa longue réputation de plante magique. Heureusement, de nos jours, les laboratoires pharmaceutiques savent apprivoiser sa toxicité pour transformer ses principes actifs en solutions de santé.

La Bryone blanche, plante vivace et grimpante

La bryone blanche - ou Bryonia alba L. en Latin - est une plante vivace de la famille des Cucurbitaceae, comme le melon, la courge et le concombre. Ses racines, longues comme un bras, sont charnues et très toxiques. Ses fleurs, qui apparaissent en mai, sont unisexuées. C’est à dire que les fleurs mâles et les fleurs femelles poussent sur des pieds différents. Ses feuilles, alternes et pétiolées, ont une forme qui rappelle celle du lierre. Ses tiges, qui peuvent atteindre jusqu’à 4 mètres de hauteur, se fixent sur les supports à l’aide de vrilles. Et ses fruits, qui sont des petites baies sphériques de 7 à 8mm, renferment de 3 à 6 graines ovoïdes.

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La Bryone blanche, à l’aise sur tous les sols

Bien qu’elle ait une préférence pour les sols argileux riches en nutriments, la bryone blanche est capable de s’adapter à presque tous les sols et tous les climats. Ainsi, en Europe, on peut la rencontrer quasiment partout. Depuis la France, à l’ouest, jusqu’à la Russie, à l’est. Et depuis la Grèce, au sud, jusqu’à la Suède, au nord. On la croise aussi en Turquie, en Asie centrale et même aux États-Unis. La Bryone blanche se développe dans les haies, sur les murs, les jardins abandonnés, les bords de routes et au milieu des mauvaises herbes. En un mot, elle pousse un peu partout où bon lui semble.

Bryone blanche

La Bryone blanche, navet du diable et asperge de printemps

La bryone blanche a longtemps eu mauvaise réputation. D’où ses surnoms de “navet du Diable”, de “feu ardent” ou de “rave de serpent”. Et jusqu’au Moyen-Âge ses racines étaient réputées pour leurs propriétés magiques, comme celles de la mandragore. Plus près de nous, il y a quelques décennies seulement, les jeunes pousses de Bryone étaient consommées comme asperges de printemps dans les Pyrénées Orientales et en Toscane. On les blanchissait auparavant à l’eau bouillante pour, sans doute, éliminer la majorité des substances toxiques.

La Bryone blanche, une toxicité maîtrisée

La bryone blanche contient un principe actif hautement toxique : la bryonine. Toucher la plante peut entraîner une réaction cutanée. Et ingérer, sans préparation, ses baies et ses racines, peut provoquer un empoisonnement ou, pire, être létal. Les laboratoires pharmaceutiques, en revanche, savent comment transformer la Bryone blanche en solutions de santé. Pour élaborer les nôtres, chez Boiron, nous n’utilisons que des plantes sauvages et des racines fraîches récoltées en France.

Dr Khalil Taoubi
Rédigé en collaboration avec :
Dr Khalil Taoubi
Docteur en pharmacognosie. Expert botaniste, toxicologiste et Pharmacopée.