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Mycose vulvaire homéopathie boiron

Comment diminuer le risque et la fréquence des mycoses vulvaires avec l'homéopathie ?

Gynécologie
Temps de lecture: 3 min
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Les mycoses vulvo-vaginales sont fréquentes. Ces infections sont généralement prises en charge par des traitements antifongiques locaux. Elles peuvent éventuellement récidiver. L’homéopathie est également une solution pour accompagner leurs symptômes et prévenir leur réapparition.

Quels sont les symptômes d’une mycose vulvo-vaginale ?

Différentes manifestations permettent de suspecter une mycose vulvo-vaginale :

  • des démangeaisons et/ou des sensations de brûlure au niveau de la vulve (petites et grandes lèvres) et du vagin ;
  • des pertes vaginales, qui peuvent être aqueuses, blanchâtres et épaisses mais qui n’ont pas nécessairement d’odeur ;
  • les grandes lèvres peuvent être enflées, rouges et douloureuses ;
  • les rapports sexuels peuvent être douloureux ;
  • des difficultés à uriner et/ou des brûlures peuvent se manifester lors de la miction.

Quelles sont les causes possibles d’une mycose vulvo-vaginale ?

Les mycoses vulvo-vaginales sont provoquées par un champignon. Dans 80% des cas, il s'agit de Candida albicans. On les appelle de façon plus précise, des candidoses vaginales(1).

Certaines conditions favorisent ce type d’infection :

Une irritation d’origine mécanique.

Elle peut être occasionnée par des sous-vêtements en synthétique car ils favorisent une macération propice au développement de mycoses vaginales. Des pantalons ou des shorts trop serrés peuvent aussi être responsables d’une mycose. Leur frottement répété peut créer localement une irritation qui fragilise la peau et la rend plus vulnérable aux infections.

Un excès d’hygiène intime.

Des produits contenant des agents irritants, comme des gels douche ou des savons pour la toilette intime, mais aussi des mousses et des huiles de bain peuvent déséquilibrer la flore vaginale et provoquer des infections. Les sécrétions vaginales sont généralement acides, mais elles peuvent être modifiées notamment sous l’effet d’un agent chimique. Lorsque le pH augmente, la quantité de bactéries protectrices naturellement présentes baisse, le milieu vaginal est déséquilibré et les muqueuses deviennent plus vulnérables.

Une irritation liée à une intolérance à un gel lubrifiant, ou des à contraceptifs types spermicides ou préservatifs.

L’oubli d’un tampon périodique.

Certains médicaments antibiotiques visant à traiter une infection bactérienne peuvent détruire parfois des germes protecteurs de la flore vaginale et contribuer au développement des levures Candida albicans.

Enfin, des maladies comme le diabète ou un affaiblissement du système immunitaire peuvent être responsables de mycoses vulvo-vaginales. Une alimentation riche en sucre est également un facteur de mycose.

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Quelques précautions pour prévenir les mycoses génitales…

  • Éviter les lieux humides comme les hammams ou les saunas.
  • Éviter les bains prolongés dans les jacuzzis ou les piscines.
  • Après une baignade, éviter de garder un maillot de bain mouillé.
  • Privilégier les douches aux bains.
  • Sécher soigneusement ses muqueuses génitales.
  • Préférer les vêtements amples, en matière naturelle.
  • Éviter les toilettes intimes trop fréquentes (une par jour maximum) et les épilations complètes.
  • Pour la toilette intime, éviter les savons acides ou trop détergents. Utiliser des savons ou des gels adaptés.
  • En période de règles, privilégier des protections non invasives ou changer très fréquemment de protection hygiénique.
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Les bons gestes pour une toilette intime respectueuse…

  • Ne pas utiliser de gant de toilette (il peut véhiculer des germes). Procéder avec les mains lavées au préalable.
  • Ne laver que la partie externe, soit la vulve (petites et grandes lèvres) en procédant toujours de l’avant vers l’arrière.
  • Ne pas savonner l’intérieur du vagin et ne pas prendre de douches vaginales (elles détruisent la flore et favorisent l’apparition des mycoses vaginales).
  • Dans un second temps, laver la région anale (sans revenir vers la zone avant).
  • Rincer à l’eau claire.
  • Sécher avec une serviette personnelle en tamponnant délicatement l’avant, puis l’arrière.

Comment soigner une mycose vulvaire ?

Les symptômes évoquant une mycose vulvo-vaginale peuvent aussi être les manifestations d’autres types d’infection. Il est donc important de consulter un médecin afin qu’il établisse un diagnostic fiable et prescrive un traitement adapté. Dans le cas d’une mycose vulvo-vaginale, il prescrira généralement un médicament antifongique sous forme de crème, de gel ou d’ovules à appliquer localement. Les symptômes peuvent ne pas régresser dès la prise du traitement, il faut souvent patienter 24 à 48 heures avant de ressentir une amélioration (2). Chez certaines femmes, il peut arriver que ces mycoses récidivent et nécessitent la prise d’un traitement oral.

Comment l’homéopathie peut soulager les symptômes et prévenir la récidive d’une mycose ?

L’homéopathie peut intervenir en complément de traitements allopathiques. A l’issue d’un interrogatoire détaillé portant sur les symptômes, et les conditions dans lesquelles est apparue la mycose, un médecin homéopathe pourra proposer un traitement spécifiquement adapté à la cause de la persistance et du retour des champignons vulvaires. Il pourra aussi conseiller un traitement homéopathique de fond visant à modifier le terrain et rétablir l’équilibre naturel des muqueuses génitales : une solution pour prévenir les récidives, compatible avec d’autres traitements en cours et respectueuse de la santé.